Canard Duchêne a mis 2012 en bouteille

Millésime 2012

 Un champagne millésimé est le fruit d’une année remarquable. Différents des Bruts sans années composés d’un assemblage de vins issus de différentes cuvées, le champagne millésime ne contient qu’une seule récolte considérée à haut potentiel aromatique.

Le champagne Canard-Duchêne millésimé 2012 est un bel exercice autour d’une année pas comme les autres, un champagne que Laurent Fédou, Chef de cave de la Maison, décrit comme « à la fois léger et généreux, l’un des meilleurs millésimes de la Maison ».

2012, année exceptionnelle et résiliente

2012 est une excellente année pour le vignoble champenois. Certains la rapprochent d’ailleurs des années d’anthologie comme 1990 et 1996. Pourtant la récolte n’a pas été très abondante avec une baisse de 30% par rapport aux années « classiques ». L’année avait d’ailleurs plutôt mal débuté avec des conditions météo peu favorables à la naissance d’un grand vin.

Et pourtant, à partir de fin juillet, un ensoleillement entraine une belle maturité des raisins et le nombre moins important de grappes par pied de vigne leur permet de s’épanouir encore plus sereinement. Les raisins sont d’une qualité inouïe, riches en sucre, dotés d’un pH bas et d’une bonne acidité. Une année « miracle » dont la rareté et la résilience le rendent encore plus mémorable.

Maturité et longueur en bouche

Le millésime 2012 signé Canard Duchêne est issu de Grands et Premiers crus tels que Ambonnay, Chouilly, Verzy et Avenay. Il est élaboré à partir des trois grands cépages, 46% pinot noir, 40% chardonnay et 14% pinot meunier. Il est dosé à 8% de sucre, ce qui le classe dans la catégorie des champagnes Brut.

Si le vieillissement d’un millésime doit être d’au moins trois ans, le millésime 2012 a profité d’un temps de repos sur lies de près de plus de quatre années dans le berceau crayeux des caves Canard Duchêne. Mais passons plutôt à la dégustation. A l’œil, il montre une belle robe or pâle. Au nez, ce sont des notes grillées qui s’installent, laissant place à l’aération à des saveurs de fleurs blanches et citronnées. En bouche, il se fait remarquer par sa maturité et une finale longue.

Il peut se servir dès l’apéritif, ses notes peu sucrées permettant de ne pas saturer la bouche mais au contraire de « zester » les papilles. Sa grande fraîcheur accompagne parfaitement tous les tartares de poisson, comme un tartare de daurade au pamplemousse, gingembre et poivre de Timut.

Il peut aussi être convoqué tout au long du repas, en accompagnement de noix de Saint-Jacques à la crème et ciboulette ciselée, ou d’un bouillon de gambas façon thaïe.

Et pour le dessert ?

Le sucré ne l’effraie nullement, au contraire.  Ses arômes ont évolué au fil du temps sur des notes de fruits secs. Il est parfait sur une salade de fruits exotiques ou une mousse d’agrumes.

A éviter cependant avec un dessert trop dosé en sucre sous peine de déséquilibrer le rapport sucre-acidité. Cette cuvée 2012 doit être servie bien fraîche à l’apéritif (entre 8° et 10°) et à une température un peu plus ambiante lors du repas pour mettre en valeur sa pleine maturité (entre 10° et 12°). 

Le choix du verre à bière influe-t-il sur le goût ?
La cuisine du terroir québécois

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